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Enseignement des arts : une posture enseignante comme vecteur de formation de soi chez l'apprenant-artiste

Lessard Fanny. (2021). Enseignement des arts : une posture enseignante comme vecteur de formation de soi chez l’apprenant-artiste. Mémoire de maîtrise, Université du Québec à Chicoutimi. 

Dans le grand chemin de cette recherche-création interdisciplinaire, je suis amenée à circuler dans mes expériences de création et à entrer dans une démarche formative de création. Un retour sur les premiers pas de mon histoire et sur les grandes rencontres au passage me permet de me questionner sur la formation de soi, sur le processus de création et sur l’enseignement des arts. Par le biais de cette recherche, je désire mettre en relation mes savoirs artistiques avec des savoirs éducatifs. Ainsi, je m’interroge sur la création comme démarche personnelle de formation de soi et sur la posture enseignante à adopter pour favoriser cette formation de soi en enseignement des arts. Ayant comme objectif principal de comprendre cette posture enseignante qui favorise la formation de soi chez l’apprenant-artiste, mes objectifs spécifiques sont de créer des oeuvres automédiales, de décrire mes expériences de création, d’en faire une lecture formative et de ce fait, de comprendre cette posture enseignante nécessaire à la formation de soi de l’apprenant-artiste. Ma recherche d’inspiration phénoménologique s’inscrivant dans un paradigme pragmatiste-énactif me conduit à unir corps et esprit et à faire apparaître l’invisible à l’aide d’une approche psychophénoménologique. Les descriptions autoexplicitatives de mes expériences de création donnent naissance à de grandes prises de conscience sur ce que la création m’amène à vivre. L’invisible apparaît, je me forme, je me transforme. Tout mon être change. Je fais la rencontre de conditions déterminantes à ma propre formation. Je les transpose enfin vers une posture enseignante devenant un vecteur de formation de soi. Les savoirs se croisent, les chemins s’entrelacent. J’arrive au bout du sentier, je touche le rêve et puis, finalement, je plonge dans l’horizon.